Flux sur Mac avec Draw Things

Flux sur Mac avec Draw Things

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Draw Things est une application Mac qui exploite la puissance de l’IA générative, permettant aux utilisateurs de transformer leurs idées en visuels étonnants, rapidement et efficacement. Elle intègre aujourd’hui Flux et permet d’utiliser efficacement l’IA de Black Forest Labs sur Mac.
Draw Things se veux à la fois complet et accessible pour donner la meilleur experience possible de Stable Diffusion et Flux aux utilisateurs Mac. En plus de la génération en text-to-image, il propose donc plusieurs avancés comme l’inpainting ou l’utilisation de ControlNet qui permettent d’exploiter au mieux le potentiel de Flux sur Mac.

Installer Flux avec Draw Things

Configuration requise

Pour utiliser Flux sur Mac via Draw Things, vous aurez besoin d’une machine qui répondent aux pré-requis suivant :
  • Un Mac équipé d'une puce Apple Silicon comme le M1, M2 ou plus récent.
  • macOS 13 ou version ultérieure.
  • Au moins 16 GB de RAM (8GB pourraient fonctionner mais très très lentement).
  • Au moins 14GB d’espace disque (plus selon les modèles que vous utiliserez).
Vous vous en doutez, les performances de DiffusionBee varieront forcément selon votre configuration. Sur un Mac M1 avec 8 Go de RAM, la génération d’image reste possible, mais prendra plus de dix minutes pour une seule image en basse résolution. image peut prendre jusqu'à 13 minutes.

1. Installer Draw Things

Draw Things est disponible dans l’App Store Mac. Pour l’installer, il suffit donc d’ouvrir le Store depuis la page de Draw Things ou de le cherchez directement depuis le Store. De là, un clique sur le bouton d’installation télécharge et installe l’app en un instant.
https://apps.apple.com/us/app/draw-things-ai-generation/id6444050820

2. Ouvrir Draw Things

Lancer maintenant l’application depuis votre repertoires d’applications, le LaunchPad ou en faisant Cmd+Espace puis en cherchant avec le nom “Draw Things”
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3. Télécharger un modèle Flux

Lorsque vous ouvrez Draw Things pour la première fois, aucun modèles n’est installé et l’application va donc vous inviter à en télécharger un.
Entrez “Flux” dans le champs de recherche pour filtrer la liste des modèles et n’avoir que les modèles flux proposés. Pour commencer, nous vous conseillons le modèle Flux1 [dev] (8-bits) proposé parmi les modèles communautaires. C’est une version optimisée qui conserve une bonne qualité d’image.
Si vous souhaitez généré rapidement des images, vous pouvez également choisir Flux Schnell parmi les modèles Officiels - mais les aimges seront de moins bonne qualité (voir notre comparatif entre les versions Flux)
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Cliquez sur le modèle pour le sélectionner et cliquez sur Next pour passer à l’étape suivante.
Draw Thing va vous demander de confirmer que vous voulez bien télécharger le modèle (cliquez sur Continue) puis lancer le téléchargement.
Draw Things va non seulement télécharger le modèle Flux choisis mais également les autres fichiers et modèles nécessaires à son utilisation (VAE, Clip,…)
Une fois le téléchargement terminé, l’installation de Flux avec Draw Things est terminée et nous allons pouvoir générer une image.
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Utiliser Flux avec Draw Things

Même si Draw Things offre beaucoup d’options et de fonctionnalité, sa prise en main reste assez simple et il est possible de générer une image avec Flux en quelques clics sans avoir à comprendre toutes les subtilités de l’IA générative.

Générer une image

Indiquez simplement la description (prompt) de votre image dans l’espace prévu à cet effet et cliquez sur le bouton Generate en bas à gauche pour créer l’image.
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Si Flux peut comprendre le français, il est reste conseillé d’écrire vos prompts en anglais pour de meilleurs résultats. Si vous n’avez pas l’habitude d’écrire en anglais, utilisez un outil de traduction comme Deepl pour traduire votre description automatiquement.
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A la recherche d’idées pour Flux ? Nous avons compilé 20 prompts Flux avec l’aide de créateur francophones pour vous inspirer.

Utiliser un LoRA avec Draw Things

Draw Things permet également d’utiliser un ou plusieurs LoRA en complément de Flux pour générer vos images.
Les LoRAs sont des sortes de mini-modèles qui permettent d’ajouter des informations au modèle de base pour qu’il connaisse de nouveaux concepts comme des personnages ou des styles. D’une certaine façons, ils permettent de spécialiser Flux pour générer un certains type d’image ou des sujets précis.

Ajouter un LoRA dans Draw Things

Pour pouvoir utiliser un LoRA, vous devrez d’abord l’ajouter à votre bibliothèque de LoRA dans Draw Things. Pour cela, vous devez cliquer sur …
Comme pour les modèles, Draw Things propose une série de LoRAs - mais vous pouvez également en ajouter manuellement en utilisant l’option d’import. C’est ce que nous allons faire pour utiliser le LoRA Groquik que j’ai créé avec le LoRA Trainer de Civitai.
  • Télécharger le LoRA
  • Cliquer sur le sélecteur de LoRA et choisissez Manage
  • Cliquez sur l’icone Import en bas
  • Compléter le formulaire avec les informations suivante :
    • Downloaded File : choisissez Select from Files pour sélectionner le fichier télécharger.
    • Name : indiquez le nom à utiliser dans le sélecteur pour le LoRA.
    • Trigger Word : Si le LoRA utilise un mot clef déclencheur, indiquez-le ici.
    • Laissez les autres options comme elles sont.
    • Cliquez sur Import LoRA pour démarrer l’import.
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Rem: (Pour un fichier importé depuis votre disque dur, une fois l’opération terminée, Draw Things va vous proposer de supprimer le fichier télécharger pour éviter d’encombrer votre disque.

Appliquer le LoRA à la génération

Le Lora peut maintenant être sélectionné : Cliquez sur le sélecteur et choisissez le LoRA dans la liste qui apparait pour l’activer.
Vous pouvez ensuite régler sa force qui va augmenter ou diminuer son influence sur la génération. Quand vous choisissez le LoRA, Draw Thing va automatiquement ajouter son au début de votre prompt (Mais n’hésitez pas à retravailler le prompt pour y intégrer le mots clefs de manière plus naturelle).
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Au besoin, vous pouvez activer plusieurs LoRA en cliquant sur le [+] pour faire apparaitre autant de sélecteurs que nécessaire.

Les paramètres de génération

Draw Things vous permet de régler de nombreux paramètres pour générer vos images avec Flux, vous donnant un contrôle complet et beaucoup de flexibilité.
Le menu sur la gauche de l’écran permet de choisir entre Basic pour configurer les principaux paramètres et Advanced pour aller encore plus loin dans la configuration de Flux (All affiche tous les paramètres ensemble). En pratique, les paramètres de base vous donnent déjà pas mal de possibilité. Les paramètres avancés restent destiné à des utilisateurs plus expérimentés -mais rien ne vous empêche de jouer avec pour voir comment ils influencent vos images.

Paramètres de base (Basic)

  • Model permet naturellement de choisir le modèle à utiliser. Il est également possible d’installer de nouveaux modèles depuis ce selecteur.
  • LoRA Comme nous l’avons vu, cette option permet d’utiliser un ou plusieurs LoRAs.
  • Control permet d’utiliser un ou plusieurs ControlNet (ce sera le sujet d’un prochain article).
  • Strenght indique la force d’influence de l’image de départ. En bref, 100% génère une image totalement nouvelle, 0% ne change rien. Ce paramètre est surtout utile pour le mode img2img ou l’inpainting.
  • Seed : Ce nombre sert de point de départ pour la génération d'une image. Si vous le laissez à -1, chaque génération produira une image aléatoire différente. En revanche, en utilisant un nombre spécifique, vous obtiendrez toujours la même image si les autres paramètres restent identiques. Cela permet de reproduire ou d'ajuster une génération précise.
  • Image Size : Vous pouvez régler les dimensions de l’image de trois manières : soit en choisissant des dimensions pré-configurée dans le menu déroulant, soit en cliquant sur l’une des icônes de format en dessous, soit en déplaçant les sliders pour choisir la largeur e tla hauteur en pixels.
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  • Steps : Le nombre d'étapes détermine combien de fois l'IA affine l'image. Plus d'étapes produisent généralement des résultats plus détaillés, mais augmentent le temps de calcul. Si Schnell n’a besoin que de 4 étapes, Dev en utilisera 25 ou plus.
  • Text Guidance : Ce paramètre correspond à l’échelle CFG et indique à quel point le texte doit être respecté par l’IA.
  • Sampler : Diffèrent échantillonneurs sont disponibles et fonctionnent avec Flux. DPM++ 2M AYS est choisis par défaut et fonctionne assez bien. Vous pouvez également utiliser Euler A.
  • Résolution Dpt. Shift : Les modèles entraînés avec un flux rectifié, tels que FLUX.1 ou SD3, le font généralement avec des valeurs de décalage dépendant de la résolution. En activant ce paramètre, cette valeur est calculé automatiquement pour un meilleur rendu en haute définition.
  • Shift : Ce paramètre détermine dans quelle mesure le sampler sera biaisé en faveur de la région à faible bruit. Une valeur plus élevée signifie que l’IA passera plus de temps dans la région à faible bruit, ce qui pourrait permettre au modèle de s'attarder davantage sur les détails locaux.
  • Batch Size : Détermine le nombre d’image généré par lot de génération. En plus de ce paramètres, vous pouvez également choisir combien d’images vous souhaitez générer en une fois en modifiant le nombre sur la droite du bouton Generate.

Paramètres avancés (Advanced)

  • Seed Mode : Ce paramètre détermine la façon dont le Seed est utilisée : Legacy est compatible avec l'ancienne version de Draw Things, NVIDIA GPU Compatible utilise un Seed similaire à d'autres outils Windows ou Linux utilisant les GPU NVIDIA comme Forge. Torch CPU Compatible est compatible avec d'autres outils de bureau sur macOS et Scale Alike permet au seed de maintenir une certaine ressemblance lorsqu’on change les dimensions de l’images.
  • Upscaler : Permet d’effectuer un agrandissement automatique des images générés. Selon l’Upscaler choisis, il peut améliorer l’image avec différents détails et introduire des styles subtilement différents.
  • Speed-Up w/ Guidance Embed : Les modèles tels que FLUX.1 [dev] sont des modèles distillés. Ils sont plus rapides mais ignore le prompt négatif négative sera ignorée. Vous pouvez désactiver cette fonction et utiliser une valeur d'orientation distincte pour vous rapprocher du fonctionnement de FLUX.1 [pro]
  • Refiner Model : Popularisé par SDXL, un Refiner peut être utilisé à un stade ultérieur de la génération d'images. Il prend alors le Relais sur le modèle principal pour améliorer les détails de l'image.
  • Zero Negative Prompt : Activer cette option permet d’ignorer le prompts négatifs.
  • Separate Clip L Text : SD3 utilise 3 encodeurs de texte distincts et FLUX.1 utilise 2 encodeurs de texte distincts. En activant cette option, vous pouvez spécifier un prompt test séparée pour l'encodeur de texte CLIP L, ce qui peut aider à déterminer le style général et la qualité de l'image.
  • Clip Skip : Cette option détermine combien de couches de l’encodeur de texte sont ignorées. Plus on ignore de couches, plus l'IA se concentre sur les mots individuels et moins elle prend en compte le sens global du texte.
  • Sharpness : Ce paramètre détermine la force du filtre de netteté appliqué à la génération d'image. Ce filtre agit sur le "bruit" prédit par le modèle de diffusion pour rendre l'image finale plus nette et plus définie.
  • Mask Blur : Pour les génération utilisant un masque comme l’Inpaiting, ce paramètre applique une sorte de flou au contours du masque pour qu’ils soient moins visibles sur l’image finale.
  • Mask Blur Outset : indique de combien de pixels le flou des contours du masque (Mask Blur) étend celui-ci.
  • Preserve Original After Inpaint : Après le travail d'inpaint, l'image générée peut contenir des variations dans les zones en dehors du masque. Par défaut, ces modifications sont ignorées et on conserve uniquement l’image oiriginal. Mais il peut être utile de désactiver cette option pour diminuer les incohèrences de raccord entre les partie modifiées et non-modifiées de l’image.
  • Face Restoration : permet d’utiliser un modèle supplémentaire pour corriger les petits visages déformés lors de la génération de l'image. Ce processus fonctionne mieux pour les images photoréalistes. Pour les dessins animés ou les images artistiques, ce n'est pas forcément souhaitable.
  • High Resolution Fix : utilise la taille sélectionnée pour la première passe de génération d'image, puis applique la génération d'image à image pour génerer morceaux par morceaux l’image et atteindre la taille cible.
  • Tiled Decoding : Permet de réduire les pics d'utilisation de la mémoire au prix d'un peu plus de temps. Il est particulièrement utile pour les iPhones lorsqu'ils génèrent des images de 1024x1024 ou plus.
  • Tiled Diffusion : divise le processus de génération en mosaïques. Cela permet de générer des images de taille beaucoup plus importante.
  • Save Generated Images to : Choisissez un repertoire dans lequel seront automatiquement enregistrées toutes les images générées.
  • API Server : Fait tourner un serveur web locale avec une API qui permet à d’autres applications ou extensions d’utiliser Draw Things pour générer des images.
  • T.I. Embedding : Permet d’utiliser les « inversions textuelles » ou « embeddings » qui sont souvent utilisés pour exprimer des choses qui sont autrement plus difficiles à exprimer avec du texte dans le prompt.
 
Moins connu que les interfaces Web de Forge et ComfyUI, Draw Things est finalement une option robuste et puissante pour utiliser Flux (ou Stable Diffusion) et générer localement des images. Ses nombreuses options et fonctionnalités permettent d’effectuer de nombreuses manipulations et personnalisation au delà de la simple génération en text-to-image.
Si vous disposez d’un Mac avec un processeur Apple Silicon et souhaitez utiliser l’IA de Flux, Draw Things est une option à considerer sérieusement et pourrait se reveler plus facile et pratique pour vous que de tenter l’installation, parfois complexe, des WebUI populaires auprès des utilisateurs Windows.